Luc Apers
L' ENFUMEUR
L'Enfumeur (2022)
L’Enfumeur est un expert dans le domaine de l’arnaque. Malhonnête, il l’était, mais toujours de façon élégante, se servant uniquement d’astuces psychologiques et de sa dextérité pour tromper tout son monde. Aujourd’hui L’Enfumeur s’est repenti : il donne des conférences. Il dévoile comment il détourne votre attention, enfume vos pensées et abuse de vos certitudes.
Mais restez vigilant : cette conférence, ne serait-elle pas une autre de ses arnaques ?
Auteurs : Luc Apers (et Bob Carty)
Interprète : Luc Apers
Mise en Scène : Carl Sepu
Lumières et Vidéos : Nicolas Masset
Ce que la presse en dit
L'Enfumeur, génialement bluffant
Luc Apers est un magicien de génie, donc un enfumeur.
Ce spectacle va s'ingénier à le prouver encore une fois et quel bonheur de suivre cet homme-là sans jamais rien comprendre à son art.
Il va nous révéler la vérité, nous dévoiler tous ses trucs, dit-il...
Que nenni et c'est tant mieux, on adore être manipulé quand le talent est au rendez-vous. Armé de quelques cartes, foulards, ou coussins, Luc Apers se livre à des tours absolument bluffants. On n'y comprend rien. On ne peut que saluer le génie. Avec un art consommé de la prestidigitation et sous couvert d'une élégance certaine, il détourne l'attention du public et en profite pour faire passer un message sur les certitudes trop bien assises et la vérité.
On se régale de cette magie et de ces envoûtements qui nous laissent pantois et admiratifs. Entre mystère et magie, le spectacle est incroyable de légèreté et de finesse, dominé par un artiste qui vous ferait prendre les vessies pour des lanternes avec distinction et sans que vous ne trouviez rien à redire. On ressort du spectacle doté d'une âme d'enfant, la tête pleine des émerveillements auxquels on vient d'assister. Vous pouvez revenir sans cesse
voir Luc Apers exercer son art et tenter de l'imiter. C'est peine d'ores et déjà perdue ; son talent est impénétrable.
(La Provence, par Jean-Noël Grando)
Leurre de Vérité (2015)
"Un petit garçon se retrouve orphelin après avoir volé une pièce ancienne. Tous les gens du village le soupçonnent d’être habité par le diable. Le petit garçon tente bien de prouver qu’il n’a aucun pouvoir mais le destin en décidera autrement…"
Auteurs : Bob Carty (et Luc Apers)
Interprète : Luc Apers
Mise en scène : Eric De Staercke
Lumières : Nicolas Masset
Effets spéciaux : Luc Apers
Scènographie : Franky Claeys
Ce que la presse en dit
"Pour son deuxième spectacle (Leurre de Vérité), Luc Apers quitte l’autobiographique du prestidigitateur qu’il est pour s’embarquer dans une fiction. Cela tombe bien parce que tout ce qu’il présente est de l’illusion pure et pas simple. Il vous embarque dans une histoire de gamin abandonné, recueilli dans un village et qui se retrouve chez un curé.
Peu importent les péripéties. Elles sont prétextes à enrober les tours de divination. Elles enrobent les manipulations de traits d’humour comme dans son précédent opus. Car si la faconde est moins fluide, l’autodérision, la malice demeurent les piments indispensables à ce genre de prestation. Et c’est toujours bon enfant, en aucun cas vulgaire, jamais intellectuel comme il sied à un spectacle convenant à toute la famille.
Luc Apers prend le public à témoin, il le prend même pour partenaire, il s’en fait un complice. Il commence par des tours qui foirent, histoire de le mettre en confiance avec bonhomie. Il pratique cette sorte d’ironie comme d’autres, aujourd’hui, pratiquent le ‘selfie’ à répétitions.
Peu à peu, on quitte les erreurs moquées pour entrer dans le sérieux. Il s’agit alors de deviner des éléments plus intimes des pensées des sujets sur lesquels le magicien opère. Et, bien entendu, bien vu aussi, l’escalade se poursuit avec des défis de plus en plus ahurissants, de ceux qui laissent les spectateurs médusés. Le tout ponctué d’éclairages mutants, de séquences sonores à partitions dramatisées sans excès. Il y a là les ingrédients nécessaires et suffisants pour passer un excellent moment de détente, en ne pensant à rien d’autre que « Mais comment-fait-il ? ».
Paul Cres (2010)
"Dès son plus jeune âge, le petit Paul découvre sa passion pour le jeu de cartes. Doté d'une virtuosité époustouflante, il atteint les étoiles. Mais sa vanité étant aussi immense que son talent, il perdra son amour. Dès lors, il partira à sa recherche. Pourra-t-il la reconquérir?"
Auteurs : Bob Carty et Luc Apers
Interprète : Luc Apers
Mise en scène : Luc Apers
Lumières : Nicolas Masset
Voix off : Olivier Prestant
Scènographie : Rob De Schutter
Ce que la presse en dit
Luc Apers est un manipulateur, maître de son art. Il nous berce d'illusions, nous embobine, nous séduit, et nous fait croire à des choses qui n'existent pas.
Et pourtant on l'applaudit, et même frénétiquement. Car contrairement à ce que ces premières phrases pourraient laisser entendre, Luc Apers n'est pas un homme politique (heureusement, car étant belge, et vu la situation de leur gouvernement, il n'est pas sûr qu'il aurait rencontré le même succès s'il avait choisi une carrière politique...). Il est magicien.
Sa spécialité, ce sont les cartes. Dans ses mains virtuoses, les cartes prennent littéralement vie, et assis dans nos fauteuils de spectateur, on commence à comprendre ce que devait sentir Alice, à la fin de son périple, dans son pays des merveilles... Luc Apers fait opérer la magie sur lui-même. De magicien, il devient chorégraphe. Les danseurs qu'il dirige ? Les cartes, toujours les cartes... manipulées de bout en bout, elles dansent, gracieusement, tout en légèreté, font des pirouettes, des pas de deux, de trois, de quatre, jusqu'à l'as final.
Le magicien sait aussi se transformer en metteur en scène de théâtre. Ses acteurs ? Vous l'avez deviné : les cartes. L'histoire surprenante qu'elles nous racontent est une vraie épopée, l'épopée du temps, d'une rencontre universelle d'un homme et d'une femme, ou celle de la bible.
Les cartes maîtrisent aussi parfaitement l'art du pantomime : par une simple coupe (de cartes), les voilà imitant tous les tics et travers du peuple espagnol, italien, français, belge ou chinois...
L'art de l'acteur de cinéma ne leur est pas moins inconnu. Grâce au régisseur Luc Apers, voilà que nos cartes prennent de vraies allures de stars en apparaissant à l'écran. Les téléspectateurs que nous devenons approuvent fortement !
Enfin, notre magicien sait aussi devenir spectateur, et simultanément (car "the show must go on") transformer une spectatrice en magicienne ! Cet échange incessant entre scène et public, dans une ambiance de rêve et de force tranquille, nous fait ressentir ce spectacle de magie comme un réel enchantement.